vendredi 31 juillet 2009

Et l'aventure continue....

Après une deuxième journée de visites, retour à l'appartement épuisée et en sueur... comme d'hab! Mathilde a lancé l'idée du test de la lingette: le but du jeu est de se passer une lingette sur les bras et le visage en rentrant, et de voir à quel point elle noircit ... je vous épargne les détails
:-)
Ce soir, j'ai encore eu droit à un chauffeur fou. Rendez-vous fixé à 20h30 dans un quartier que je ne connais pas encore, Gulmohar Park. Après avoir arrêté plusieurs rickshaws, j'en trouve un qui accepte de m'emmener... et c'est le début d'un parcours épique!! Tout d'abord parce que c'est l'heure de pointe et que la chaleur ne tombe jamais dans cette ville. Nous nous retrouvons coincés dans des embouteillages monstrueux, au milieu de voitures qui recrachent des nuages de fumées, d'hommes pédalant de toutes leurs forces sur des vélos de fortune, d'enfants qui traversent la route en proposant des bouquets de fleurs et des bracelets... et de vaches éternellement posées sur le bord des routes, passives. Tout à coup, sur la voie d'à côté, un 'accident' de scooter (rien de méchant, heureusement). Comme si de rien n'était, le conducteur se relève, enfourche sa machine pédaradante et repart. J'ai l'impression que personne n'a rien remarqué... hum, les accidents seraient-ils si courants dans cette ville qu'on ne les regarde plus?!
Bon. Je fais comme les autres et passe à autre chose. Au bout de 20 minutes, la circulation devient moins dense. Ouf, je respire! J'ai Mathilde au bout du fil qui, elle, est coincée dans un autre rickshaw.... On se croirait dans Pekin Express: qui arrivera la première au rendez-vous fixé, et surtout, l'une de nous deux arrivera-t-elle à l'heure? A priori pas moi, puisque mon chauffeur s'arrête maintenant sur le bas côté et allume sa lampe torche pour réparer un truc sur le devant de son capot. Je ne veux même pas savoir s'il s'agit du feu avant ou de la roue... Opération commando terminée, on repart. Un brin d'espoir m'envahit: j'arriverai à destination! Dix minutes plus tard, le chauffeur s'arrête à nouveau et descend pour demander la direction. Il faut savoir qu'à Delhi, il n'y a pas de nom pour les rues. En fait, chaque quartier est composé de blocs: bloc A, B, C etc ou 1, 2, 3 etc selon les quartiers. Et au sein de chaque bloc, chaque immeuble / résidence a un numéro. Les adresses se décomposent donc ainsi: Quartier - Bloc - Numéro. A priori, ça semble facile. Mais il y a bien un petit obstacle: les blocs ne se suivent pas forcément, et les numéros non plus. Quand on cherche le bloc B - numéro 24 et qu'on arrive au B-23 on se dit Youpiiii ... mais non, raté... le B-24 est de l'autre côté du bloc. Logique! J'ai déjà vu plus d'un chauffeur de ricric en perdre son latin :-)
On en était donc au moment où ce cher homme m'a abandonnée dans sa bête roulante pour aller demander son chemin. Et là, oh surprise, le rickshaw commence à rouler tout seul! Moi, un brin paniquée et ayant encore du mal à communiquer efficacement en anglais (et encore plus en hindi), je sors la tête pour le prévenir d'un perçant "It moves! It moves!". Juste le temps de faire quelques tours de roues et mon rickshaw s'immobilise sur une grosse pierre. Sauvée! Dehors, le chauffeur s'esclaffe, le policier qui lui indique le chemin aussi. Et voilà, j'ai encore fait rire des indiens :)
Une fois le chemin indiqué, il remonte en voiture. En route maintenant, me dis-je, nous sommes sur la bonne voie! Que nenni... C'est maintenant le moteur qui refuse de démarrer. Rooooo. A l'instant où mon oreille fébrile reconnait le délicieux ronronnement du moteur qui se met en marche, le portable de monsieur se met à sonner. PATIENCE. Une petite conversation s'ensuit, en hindi bien sûr, dont je ne comprends pas un traitre mot, même si les sonorités me rappellent parfois un peu l'espagnol. Enfin, on redémarre et la fin du trajet se fait sans encombre (ooooo, vous dites-vous, déçu, déjà?! ça pouvait quand même pas durer toute la nuit, nom d'une vache sacrée!). Bref, au bout d'une heure, j'arrive dans un quartier résidentiel assez chic où s'étalent des maisons plutôt luxueuses ... l'Inde et ses contrastes! Ici, un policier devant chaque résidence, des grilles à l'entrée des rues... J'attends Mathilde qui n'arrive pas: son chauffeur, désespéré de ne pas trouver le bloc, a décidé de faire une pause au bord de la route. En l'attendant, je commence la visite: un appartement en sous-sol (mais ce ne serait pas plutôt un garage?) avec seulement une chambre... pas vraiment ce qu'on cherche. Niveau déco, c'est assez sobre. Ah si, il y a un joli poème d'amour sur la porte, ça devrait nous égayer le coeur chaque matin.
Mathilde arrive enfin, 3 petits tours et puis s'en vont. Petit détour par le marché pour faire le plein de cerises, de mangues, de pommes et de pastèques... et retour au milieu des klaxons vers notre petit havre de paix.
Demain, les visites continuent. Et lundi, départ pour Jaipur puis Agra (Taj Mahal). J'ai hâte!

jeudi 30 juillet 2009

Quand une recherche d'appart se transforme en séance photos

Le logement où nous sommes étant un logement "temporaire", Mathilde et moi sommes à la recherche d'un appartement où poser nos petites affaires et éventuellement vous recevoir (oui, oui, c'est bien un appel du pied ;-) ).Et comme Mathilde travaille, c'est Bibi qui fait toute seule les visites de la journée. Aujourd'hui, je suis donc partie du côté de Lajpat Nagar à la rencontre d'un propriétaire indien qui avait 3 apparts à me faire visiter. Moi, je me disais: en une heure, c'est fait... Tsss Tsss.
Le gentil monsieur qui m'a accueillie chez lui, architecte et fier de l'être, a commencé par me raconter son parcours autour d'un chai (ne me demandez pas ce que c'est, je vous ai appris le mot hindi!) et d'un toast au "fromage américain". Au moment où je commençais à penser qu'il n'y avait en fait aucun appart à visiter et que j'étais probablement tombée sur un Meetic indien plutôt qu'un site de locations, il est allé chercher les clés dans la cuisine... en me disant qu'on allait être de "good friends" et quelque soit l'appart que je choisirais, il serait à moi! J'ai définitivement achevé de gagner sa sympathie en l'aidant à porter nos tasses dans la cuisine où, les femmes de la famille, assises sur un sofa, m'ont lancé quelques sourires timides...
Pour ce qui est des apparts en tant que tel, passons... ce n'est pas vraiment le sujet de ce post: non, ce que je voulais vous raconter, c'est la séance photos qui a accompagné les visites!! Quand j'ai sorti mon appareil pour pouvoir montrer des photos à Mathilde, il m'a proposé de prendre lui-même des photos (enfin, je dis proposer mais j'ai pas vraiment eu le choix!) afin que je puisse poser. Bon, ok, pourquoi pas. Là où c'est devenu nettement plus drôle, c'est quand j'ai compris à quel point il prenait sa tâche au sérieux: je ne devais pas me contenter de sourire gentiment à l'objectif, non, il fallait vraiment que je pose! Et quand ça ne lui plaisait pas, il recommençait... Un instant, je me suis crue en pleine séances photos pour le magazine Habitat. J'ai eu droit à tout: debout pieds nus sur les lits avec un porte manteau à la main, la photo de profil dans la glace, la pose dans la douche.... J'ai même été obligée de grimper sur une échelle sur la terrasse. La vue était certes très sympa, mais bon, j'aurais pu m'en passer... Résultat: j'ai plus de photos de moi que des apparts. C'est Mathilde qui va être contente!
Et puis, pour parachever l'affaire, il a fini par sortir son propre appareil de sa besace.... et a fait toutes les photos en double!
J'avais déjà été photographiée dans la rue cette semaine, mais pendant une visite d'appart, c'est quand même une expérience assez .. hum... enrichissante? non, pas vraiment... hilarante? Au début, un peu. Au bout de 3 heures, définitivement plus!
Photos ci-dessous... Et vous moquez pas trop :-)











mercredi 29 juillet 2009

La recette du Masala Chai

En Hindi, "Chai" signifie "Thé" et "Masala" signifie "Epices". Vous l'aurez compris, le Masala Chai est donc un thé aux épices, d'origine indienne! Sa recette varie selon les régions et les goûts de chacun. S'il est (à mon avis) meilleur quand il est chaud, il peut aussi se boire froid.

Recette pour 4 tasses:
- 40 cl de lait
- 40 cl d'eau
- 4 cuil. à café de thé noir en poudre
- 1 cuil. à café de gingembre frais
- 1 cuil. à café de cannelle en poudre
- 4 ou 5 gousses de cardamone (écrasez les graines) ==> essentiel!
- 2 clous de girofle (facultatif)
- 4 cuil. à café de sucre roux (ou blanc par défaut)

Portez l'eau et les épices à ébullition puis ajoutez le lait et laissez encore 3 minutes sur le feu. Infusez pendant 3 minutes environ.
Pour la cardamone, vous devriez en trouver au rayon épices de votre supermarché (hey, je parle comme un marchand de journaux!) ou dans une épicerie orientale. Pour info, la cardamone est une épice très utilisée dans la cuisine indienne.
Dans le Masala Chai, on peut sentir la présence de l'Angleterre... : des épices indiennes et du lait pour la touche anglaise!

ça ne vous suffit pas de boire du Masala Chai comme un vrai indien, vous voulez aussi briller en société avec des vrais mots de vrai hindi? Après votre première gorgée, reposez votre tasse sur la table avec le petit doigt négligemment levé et accompagnez votre geste d'un enthousiaste "Pukka!!!" . En hindi, ça veut dire "Excellent!!!".

Bonne dégustation...

mardi 28 juillet 2009

Les petites habitudes surprenantes de la vie en Inde...

Je suis arrivée depuis moins d'une semaine, alors forcément, ce ne sont que des premières impressions ... Il y aura certainement beaucoup d'autre surprises encore! Mais j'avais tout de même envie de vous faire partager mes premiers étonnements face aux habitudes locales...

==> Dans les commerces, les gens ne font pas vraiment la queue. Ils entrent et vont directement s'adresser au vendeur... même si celui-ci est déjà occupé par quelqu'un! Et le vendeur délaisse alors son premier client pour s'occuper de lui... Et si un troisième client entre à ce moment là, il fait le même chose, et le deuxième est également relégué jusqu'à ce qu'il ait fini avec le troisième... à moins qu'un quatrième n'arrive! Vous imaginez le temps que ça peut prendre. Arf. Je ne sais pas si c'est pareil partout mais j'ai déjà pu constater ça dans plusieurs boutiques (mais pas au supermarché, ouf..). Dimanche, je suis allée acheter un téléphone portable. Le vendeur était en train de me sortir un téléphone de son emballage quand quelqu'un d'autre est arrivé pour une histoire de chargeur (je crois). J'ai du attendre et quand ça a été fini, il est revenu à sa vente avec moi... Un 3ème est arrivé, rebelote... puis un 4ème: le 3ème a du attendre avec moi... Bref, au final, j'ai passé une heure dans cette boutique (heureusement, il y avait un bollywood à la télé sur le mur, ça aide à faire passer le temps...) alors que la boutique était VIDE quand je suis arrivée et que ç'aurait pu être l'affaire de 10 minutes. Patience, patience...........

==> En Inde, les marques d'affection en public sont mal vues, "déplacées". On ne se tient pas par la main, on ne s'embrasse pas dans la rue... sauf si on est amis! Entre amis, les hommes marchent main dans la main mais il n'y a là aucune connotation sexuelle. En revanche, je ne sais pas si ça se fait pour les femmes ... ?

==> Dans ce qui "étonne", il y a bien sûr les vaches qui se baladent tranquilou dans la rue ... C'est bien connu: En Inde, les vaches sont des piétons que l'on respecte beaucoup plus que les autres! J'ai entendu quelqu'un raconter l'histoire d'un chauffeur de taxi qui a malencontreusement heurté une vache en roulant... et ça ne s'est apparemment pas bien fini pour lui!!!!

==> Autre petite chose amusante, les files d'attente pour entrer dans un monument, dans le métro, etc. Les hommes et les femmes sont systématiquement séparés en deux files bien distinctes et fouillés avant de passer le portique...

==> La circulation routière! Je pensais avoir tout vu (ou presque) à Lima! mais je m'étais trompée.. Imaginez l'état de la circulation quand les routes sont parsemées de creux et de bosses, et que se mélangent voitures, scooters, vélos, charrettes, rickshaws, bus et vaches... Ici, on roule à gauche... enfin, normalement! Il n'est pas rare que l'on se retrouve du côté droit et que les "choses qui roulent" en sens inverse passent au milieu de deux files venant du même sens (vous me suivez?... c'est pas très clair, mais sur la route ça l'est pas non plus!). Bref, il ne faut pas avoir peur.... avoir confiance, toujours! Ils maîtrisent. Et puis ils ont de bons klaxons: ça peut être utile pour traverser un carrefour sans marque de signalisation ;-) . Et ils ne s'en privent pas!
Hier, j'ai expérimenté une autre forme de balade dans Delhi: le rickshaw sous la pluie de mousson... Sensations fortes garanties: après ça, la Grande Roue la tête en bas est un jeu d'enfants!

==> Les dates de péremption... elles ne sont pas affichées sur les produits! Ce qui est affiché, c'est la date de fabrication. OK, c'est sympa en effet de savoir que mes yaourts ont été mis en boite le 2 juillet ou que mes gâteaux secs ont été emballés le 3 février... mais comment savoir jusqu'à quelle date ils sont comestibles?? Suffit de goûter, ma bonne dame!

C'est tout pour aujourd'hui... Ciaoo

lundi 27 juillet 2009

On avait déjà eu quelques pluies depuis mon arrivée, mais ce soir c'est particulièrement démentiel! Le ciel s'affole, les éclairs zigzaguent de tous les côtés, la pluie tombe tombe tombe et les gens qui passent dans la rue ont de l'eau jusqu'aux genoux...

Sur la vidéo de gauche: il pleut jusque dans la cage d'escalier de l'immeuble!

Sur la vidéo de droite, la rue en bas de chez nous...

Sarojini Market

Dimanche, seul jour de repos pour Mathilde cette semaine... Après une grasse mat bien méritée, on file vers un marché très réputé à Delhi: Sarojini Market. Sachant qu'il nous faudrait porter des vêtements amples et légers, nous n'avons presque rien emmené et il est grand temps d'aller remplir un peu notre garde robe avec des choses plus adaptées à la chaleur ambiante.
Le marché de Sarojini est une véritable fourmilière. Ruelles qui s'entremêlent, robes accrochées sur toute la hauteur des murs, échoppes grouillant de monde...
A suivre, quelques images de la journée...(malheureusement pas dans l'ordre à cause d'une mauvaise organisation de ma part: j'ai commencé par télécharger les photos de la fin de la journée et je n'arrive plus à les déplacer, bref, je vous passe les détails techniques...)

On commence donc par le restaurant dans lequel j'ai pu goûter mes tous premiers plats indiens, hier soir. En deux mots: Excellent & Epicé! Mon palais qui supporte déjà difficilement l'excès de poivre n'a pas pu endurer l'épreuve jusqu'au bout, mais a malgré tout beaucoup apprécié. Espérons qu'avec l'habitude....

Pour info, le resto s'appelle Paranthas (M 84, M Block Market, GK II). Très bon et propre, serveurs sympathiques!

On aperçoit ici un "Chur Chur Paneer Pyaz Adraki", sorte de galette confectionnée avec 4 farines différentes avec un mélange d'oignons, de cumin, d'ajwain et de beurre... le tout cuit et rôti dans un four en argile...


Devant le resto, des enfants qui voulaient qu'on les prenne en photo pour pouvoir se voir ensuite sur l'écran..

Photos du marché maintenant!

Vendeurs sympathiques dans les rues de Delhi








Le Paradis de la Chaussure... Tous les looks sont permis!

Et on passe maintenant aux rues de Delhi...
En pleine circulation sur la grande route, notre chauffeur de rickshaw s'arrête sur le bas c^^oté pour répondre au téléphone... petit moment de panique, et on repart!

Travaux de reconstruction suite à un léger éboulement:

Dans les rues de Kalkaji, le quartier où nous vivons actuellement (tout au sud de New Delhi):

Et en prime, la vidéo du jour! C'est pas encore les animations 3D du Futuruscope mais en montant le son au maximum, vous aurez presque l'impression d'y être...

samedi 25 juillet 2009

Première balade dans Delhi: Connaught Place et le Fort Rouge

Ce matin, 10h, départ pour l'aventure! Je saute dans un rickshaw pour rejoindre Nicolas, autre français exilé dans les rues de cette ville tentaculaire. Notre périple commence par Connaught Place, grande place autour de laquelle on trouve toutes sortes de boutiques, échoppes, marchés...


La chaleur est déjà accablante et la rue résonne des bruits de moteurs, klaxons etc.

Nous prenons ensuite la direction du Fort Rouge. Edifice moghol datant du 17-me siècle et transformé par les britanniques au 19ème, le Fort Rouge est l'un des sites incontournables de Delhi. Construit comme une citadelle, le Fort Rouge était autrefois une véritable "ville dans la ville", avec cuisines, écuries, mosquée et même un hammam. Aujourd'hui, on peut visiter le musée archéologique ou encore la salle des audiences privées, et le jardin est un véritable havre de paix au sein de cette ville fourmillière!
Pour nous y rendre, nous avons décidé de tester le métro... dont je peux vous livrer une photo volée (c'est interdit mais je ne le savais pas sur le moment...). Exclu!
J'avoue avoir été surprise de la modernité et de l'organisation du métro indien. Ici, pas de bousculade au moment de monter dans la rame: des flèches jaune au sol indiquent qu'il faut faire la queue à cet endroit pour attendre la montée, tandis que des flèches rouges indiquent l'endroit par lequel vont sortir les autres passagers. A l'entrée du métro, fouille des passagers! 2 files, une pour les hommes et l'autre pour les femmes: en fait, ça se passe également comme ça à l'entrée des monuments.
On sort du métro à la station Chandni Chowk et de là, on grimpe à l'arrière d'un vélo direction le Fort Rouge. Petite vidéo du trajet, c'était assez folklorique!!


Pour info, l'entrée du fort rouge est à 250 roupies pour les étrangers. Voici quelques photos du site.




Pour la petite anecdote, plus que le Fort en lui même, les indiens présents sur le site préféraient nous prendre en photo, nous petits touristes pâlots :). Assis sur un banc pour discuter, nous nous sommes en effet 3 ou 4 fois de suite fait interpeller par des couples ou des familles qui voulaient poser avec nous. héhé, on aurait presque pu en faire un commerce....

En bref, la journée fut chaotique, surprenante, remplie d'odeurs et de sueur. Demain, j'irai un peu plus encore à la découverte de cette ville qui n'a pas fini de m'intriguer!