Rishikesh, c’est tout à la fois une porte d’entrée sur l’Himalaya, le chemin vers la source sacrée du Gange, la capitale mondiale du Yoga et le souvenir des Beatles…
C’est ici en effet que les Beatles ont composé une partie des chansons que l’on peut écouter sur l’Album blanc. Notamment I’m so tired, composé en une nuit par un John Lennon éreinté après trois semaines intenses au sein de l’ashram du Maharishi Mahesh Yogi. Trois semaines sans alcool, sans cigarettes et surtout sans Yoko Ono. La méditation ne le calme pas, elle l’épuise !
http://www.youtube.com/watch?v=NZf9ncOQ2xM&feature=related
Des ashrams, ici, il n’y a que ça. Souvent en bord de Gange, ils accueillent les touristes du monde entier, venus chercher pour quelques jours ou quelques semaines la quiétude dans la méditation et le yoga.
En ce qui nous concerne, point de méditation ni de postures yogi ce week-end. Deux jours, c’est probablement trop court pour apprendre à bien maîtriser cet art.
Mots d’ordre du week-end : repos, musique, lecture et assiettes bien remplies…
Le trajet depuis Delhi est relativement court : seulement 4h de train, effectuées de nuit. Ça nous laisse le temps de dormir un peu…. Samedi, 4h du matin, arrivée à Haridwar. On nous avait prédit un froid de canard à cause des montagnes : finalement, un foulard sur mes manches courtes suffit largement !
Encore une heure de route (en rickshaw cette fois, les cheveux au vent) et nous voici enfin à Rishikesh. La ville est coupée par le fleuve (le Gange), que traverse un pont sur lequel ne sont pas autorisés les véhicules motorisés. L’hôtel que nous avons repéré est de l’autre côté alors le chauffeur nous abandonne là et, nos sacs sur le dos, nous partons à la recherche de la Ganga Guest House. Dix minutes plus tard, nous voilà devant un bâtiment tout gris et tout dégarni. C’est ça, la Ganga Guest House ? Ce mur en construction avec des trous qui font office de fenêtres ? Hummmm. On entre. Tout de même. On ne sait jamais.
Finalement, il faut grimper un petit escalier et longer un couloir pour parvenir à l’hôtel, qui se trouve de l’autre côté. C'est-à-dire non pas côté rue mais côté Gange. C’est relativement propre, pas cher, et il y a une petite terrasse avec vue sur le fleuve. On pose nos affaires.
On a repéré sur le chemin une charmante petite cabane en bois sur un étage : le Little Buddha Café. On y va, on y court. Et là, O désespoir, c’est encore fermé… Trop tôt.
Un peu plus loin, on trouve un autre café en terrasse où l’on boit un chai en attendant l’ouverture du Little Buddha. Vue sur le Gange, musique d’ambiance peinarde, soleil qui pointe le bout de son nez…. Que demander de plus ? Des croissants au nutella !!! C’est ce que nous propose le Little Buddha Café quand nous y retournons, une demi-heure plus tard. C’est décidé, nous reviendrons. Et comme nous sommes des femmes d’honneur, nous tiendrons notre promesse tout au long du week-end. En 2 jours, nous avons du faire à peu près 6 ou 7 passages dans cet endroit aussi reposant qu’un ashram. Sur le sol, des tapis et des tables basses entourées de coussins sur lesquels on s’affale en écoutant un mélange de Beatles et de chants traditionnels. L’odeur du chai titille sans cesse nos narines, l’air est calme, la fureur de Delhi si loin…
Le reste du temps, nous le passons à parcourir les petites rues, nous arrêtant devant le bric à brac des échoppes…
Dimanche, parce que trop de repos tue le repos, nous avons pris la ferme décision d’aller visiter des temples. Ils sont dans toute la ville, à chaque coin de rue. Certains (Swarg Niwas et Shri Trayanbakshwar) se dressent sur 13 étages. A chaque étage, des petits sanctuaires honorent les dieux hindous. De tout là haut, la vue est superbe : les montagnes, le Gange et le ciel s’étalent sous nos yeux. Malheureusement, photos interdites.
Dimanche soir, après un dernier chai au Little Buddha Café, nous reprenons le chemin d’Haridwar puis de Delhi….
Dimanche soir, après un dernier chai au Little Buddha Café, nous reprenons le chemin d’Haridwar puis de Delhi….
Quel plaisir de te lire, j'ai l'impression de vivre tes aventures en direct.Continue à nous faire vivre ta merveilleuse aventure qui peut être aussi émouvante que drôle....je t'embrasse ma Cécé. Ta tatie du Pays Basque.
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